Le permis AM : comment le passer et quelles sont les étapes de la formation ?
- Le permis AM est obligatoire pour conduire une voiture sans permis. Il peut être obtenu à partir de 14 ans après une formation de 8 heures, dont 4 heures de conduite sur les voies publiques, 2 heures sur l’enseignement sur une voie privée et 2 heures de sensibilisation aux risques routiers.
- La formation initiale durait 7 heures, mais une réforme entrée en vigueur le 1er mars 2019 a ajouté une heure supplémentaire consacrée à la sensibilisation aux risques routiers.
- Pendant la formation, l’apprenti conducteur apprend à connaître les différents éléments constitutifs de la voiture sans permis, à effectuer diverses manipulations et à régler les rétroviseurs et le volant.
- Il apprend également à gérer le freinage et la mise en marche du véhicule, à prendre conscience de son environnement et à interagir avec les autres usagers de la route.
Le permis AM, anciennement connu comme étant le BSR (Brevet de Sécurité Routière), est très apprécié des gens n’ayant pas le permis B mais ayant besoin d’une voiture sans permis pour leur travail ou leurs études. Faisons le point sur la formation permettant de passer le permis AM.
Le permis AM, nécessaire à la conduite d’une voiture sans permis
Le permis AM est composé de 2 options : l’une permet la conduite d’un cyclomoteur (comme un quad) à partir de 14 ans, l’autre, la conduite d’un véhicule léger sans permis.
Le permis AM peut être obtenu après une inscription obligatoire dans une auto-école ou tout autre établissement reconnu par la préfecture.
La formation pour obtenir le permis AM ?
La formation se déroule sous l’égide d’un moniteur d’auto-école. Elle se doit de respecter certains critères bien précis. Une réforme vient tout juste d’être mise en place, depuis le 1er mars 2019. De fait, les éléments ci-dessous sont actifs à cette date.
Initialement d’une durée de 7 heures, la formation est désormais de 8 heures. Le but de cette heure supplémentaire ? Sensibiliser les apprenants (éventuellement accompagnés d’un représentant légal) aux risques routiers.
Le programme de formation
La formation se décompose de la manière suivante : 4 heures de conduite sur les voies publiques, 2 heures sur l’enseignement sur une voie privée et 2 heures (au lieu d’une auparavant) de sensibilisation aux risques routiers.
Découverte du véhicule
Pendant cette partie plus théorique que pratique, l’apprenant prend conscience des différents éléments constitutifs de la voiture sans permis comme les freins, le volant, les éclairages, le moteur, le carburant…
Il apprend aussi à effectuer diverses manipulations, comme remettre de l’huile, vérifier les pneumatiques ou bien encore le niveau d’essence. Enfin, il est informé des différents voyants pouvant indiquer un problème et comment le résoudre si c’est possible, soit par lui-même, soit en faisant appel à un professionnel.
Apprentissage et maîtrise du véhicule lors de la conduite sur voie privée
Ensuite vient le temps de s’installer sur le siège conducteur. L’apprenant va apprendre à régler les rétroviseurs, le volant… et également, à gérer le freinage et la mise en marche du véhicule. L’examinateur va ensuite lui apprendre à prendre conscience de son environnement à interagir avec ce dernier. Pour cela, l’apprenant va devoir effectuer quelques manœuvres très simples comme démarrer (en côte ou sur terrain plat), accélérer, freiner, tourner dans un sens ou dans l’autre, reculer, céder la priorité… L’apprenant ne risque alors rien du tout puisqu’aucune voiture non prévenue de son inexpérience n’est présente.
Une fois qu’il l’estime l’apprenant prêt, le formateur lui propose de passer à une conduite « réelle », sur voie publique.
Mise en application via la conduite sur voie publique
L’apprenant va rouler à son rythme, apprendre à s’insérer dans les voies de circulation, mettre les clignotants pour effectuer toutes les manœuvres et être vu des autres automobilistes, rouler sur diverses voies sur lesquelles il devra adapter sa vitesse…
Au terme de cette conduite, l’apprenant et son formateur reviennent sur le lieu de formation afin de conclure par une sensibilisation aux dangers de la route.
Sensibilisation aux risques routiers
L’accent est essentiellement mis sur les dangers que représente une voiture, qu’elle soit sans permis ou non, et notamment les problèmes liés à une vitesse excessive. Par exemple, les notions de dérapages, freinage et adhérence, entre autres, sont évoquées. Le candidat est alors amené à donner son ressenti et un échange s’ensuit. Puis un retour sur la conduite effectuée sur la voie publique est alors effectué.
Prêt pour conduire une voiture sans permis
Si tout s’est correctement déroulé et que l’examinateur est satisfait du comportement et du travail de l’apprenant, alors ce dernier se voit remettre, par le centre de formation, une attestation de suivi de la formation pratique du BSR. Il convient ensuite de valider, via ce document, une autorisation de conduite, auprès de la (sous)-préfecture locale. Ensuite, l’aventure de la conduite commence pour l’apprenant…