Le contrôle technique pour les VSP, c’est désormais une réalité. Entré en vigueur début 2024, il a connu sa première année pleine en 2025, avec des résultats qui méritent qu’on s’y attarde. Car entre les véhicules recalés, les oublis de dernière minute et les mauvaises surprises, ce premier bilan donne quelques clés pour éviter le stress (et la contre-visite) lors de votre prochain passage. On vous dit tout dans notre nouvel article !
Un premier bilan du contrôle technique VSP 2025 : que faut-il en retenir ?
Depuis janvier, le contrôle technique est finalement devenu obligatoire pour les voitures sans permis ! Et comme toute nouveauté, il a apporté son lot de sueurs froides : 12 % des voitures sans permis contrôlées n’ont pas passé la barre du premier essai ! Un chiffre qui peut sembler modéré, mais qui en réalité en dit long sur l’état des VSP en France…
En clair, beaucoup de contre-visites auraient pu être évitées avec un minimum de préparation. Et pas besoin d'être mécano pour s’en sortir : un peu de bon sens et quelques vérifications suffisent.
Pourquoi 12 % des voitures sans permis ont échoué au contrôle technique en 2025 ?
Les points noirs identifiés sont plutôt classiques en réalité, avec en tête : l’éclairage, les pneus et la pollution bien sûr.
Les feux
Les feux, d’abord : ampoules grillées, clignotants absents, phares mal alignés… Un détail qui semble anodin, mais qui fait partie des critères les plus contrôlés, et qui vous fera échouer à coup sûr si vous n’y faites pas attention !
Les pneus
Ensuite viennent les pneus, souvent sous-gonflés ou usés jusqu’à la corde, voire tout bonnement entaillés ou mal montés sur votre voiturette…
La pollution
Enfin, la pollution : entre les filtres encrassés et les moteurs mal réglés, certaines VSP se transforment en mini centrales à particules ! Si votre voiture sans permis crache une fumée noire dès que vous tournez le contact, vous pensez bien que ça risque de coincer au contrôle anti-pollution…
Vous voulez préparer votre VSP pour réussir le contrôle technique en 2025 ? Suivez le guide !
Pas besoin de démonter la voiture dans votre garage pour éviter la contre-visite. Il suffit souvent de faire un tour du véhicule à l’ancienne : phares allumés, clignotants enclenchés, freins testés sur un parking désert (évitez les dimanches matins dans les lotissements, les voisins risquent de ne pas apprécier sinon !). Vérifiez aussi la pression des pneus, et si le témoin d’usure vous fait de l’œil, c’est qu’il est temps d’agir.
Un petit conseil bonus : pensez à jeter un œil sous le capot. Surtout si ça fait longtemps que vous ne l’avez pas fait. Regardez les niveaux (huile, liquide de frein, refroidissement), cherchez des traces de fuite, et écoutez votre moteur tourner. Un bruit suspect ou une odeur étrange ? Ce n’est jamais bon signe, et une petite visite chez le garage s’impose avant le contrôle technique.
Et si malgré tout, ça coince ? Que faire en cas de contre-visite ?
Si vous êtes recalé, pas de panique. Vous avez deux mois pour effectuer les réparations nécessaires et revenir passer la contre-visite. Cette dernière est souvent plus rapide : seuls les points ayant posé problème seront vérifiés à nouveau. Mais attention, passé le délai, votre certificat perd sa validité et vous n’avez plus le droit de circuler.
Petit point budget : certaines contre-visites sont gratuites si le centre l’inclut dans le forfait initial. Mais les réparations, elles, peuvent vite grimper si vous laissez traîner.
Le bon réflexe à avoir si vous voulez réussir votre contrôle technique à coup sûr : anticiper
Le meilleur moyen d’éviter les mauvaises surprises, c’est d’entretenir sa voiture sans permis régulièrement. Cela ne veut pas dire passer au garage toutes les semaines, mais respecter quelques gestes simples : faire sa vidange à temps, remplacer les bougies, garder les filtres propres, et ne pas attendre qu’un bruit devienne inquiétant pour intervenir.
Et surtout, ne jamais ignorer un voyant. Ils s’allument rarement pour faire joli.
Avec 12 % d’échecs au premier contrôle technique, la VSP montre ainsi qu’elle n’échappe pas aux règles du jeu. Pourtant, la majorité des contre-visites auraient pu être évitées : quelques vérifications, un peu d’anticipation et une pointe de bon sens suffisent à rouler serein… et à éviter de revenir au centre de contrôle plus tôt que prévu.
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